1ère partie
Accomplissement des Écritures

10

La circoncision du coeur

(1) Les Écritures étaient donc véritables, direz-vous ? Sommes-nous vraiment en présence du Fils de l'homme, qui est aussi appelé l'Agneau ? Ne sommes-nous pas plutôt en train de faire un songe ?
Non, vous ne faites pas un songe, car vous êtes au soir du monde où vous assistez à l'accomplissement des Écritures.

(2) Depuis toujours, Abel est la figure de l'homme de bien et Caïn la figure de l'homme de mal. Tous deux représentent le saint d'esprit et celui qui ne l'est pas, et non deux êtres ayant existé. Mais aujourd'hui est venue l'heure où ils vont se séparer ; parce que les saints (à l'image d'Abel) m'écouteront et agiront en fonction de mes conseils, tandis que les autres (à l'image de Caïn), ne pouvant le faire, disparaîtront du monde. Dans ce sens, l'Écriture dit :

Ceux qui ne croiront pas ne subsisteront pas.

Or, pour croire, il faut comprendre. Pour comprendre, il faut écouter le Fils. Et pour écouter, il faut être saint d'esprit. Le saint est celui qui, circoncis de coeur, est bon et patient. Il n'y a point d'autres genres de saints sur la Terre et dans le ciel, ni d'autres formes de sainteté.

(3) Celui qui est saint d'esprit aujourd'hui descend d'une lignée de justes qui avaient en eux les vertus acquises par la mise en pratique de la loi de Moïse. Il est un enfant d'Abraham qui entendra la voix du Fils, saisira tout ce qu'il dit et le suivra jusque dans le royaume. Quels que soient cet homme et cette femme ils seront sauvés, parce qu'ils sont les bonnes pierres que je viens ramasser pour bâtir le temple de Celui dont le ciel est le trône et la Terre le marchepied, de Celui qui attend sa demeure et le lieu de son repos.

Les circoncis

(4) Mais, pour entendre, mieux vaut ne pas connaître les préceptes humains qui enlèvent les facultés de comprendre la vérité. Dessaisissez-vous plutôt de vos bagages pour recevoir mon baptême dont dépend votre salut. Si vous êtes saints d'esprit et tout à fait ignorants des conceptions de la vie prêchées par l'homme, vous êtes alors dans les meilleures dispositions pour recevoir la lumière que j'apporte, car vous avez en vous les sept principales vertus de la circoncision du coeur dont parle Moïse. Ces vertus sont la sagesse, la compassion, la miséricorde, la droiture, l'amour, l'humilité et la charité qui expriment ensemble la sainteté d'une personne. En voici la définition :

(5) Se circoncire, signifie couper ce qui est mauvais, pour que se développent ces sentiments et ces vertus qui rendent forcément saint d'esprit et noble de coeur. Une telle personne comprendra et me suivra pour son salut et celui du monde entier, car elle porte en elle les règles de l'existence que Dieu y a placées. Étant la loi, elle ne peut être sous la loi.

Les incirconcis

(6) Mais, contrairement aux précédents, les incirconcis de coeur vont disparaître de la face de la Terre, parce qu'en n'ayant point en eux ces sept principales vertus, ils sont forcément le contraire des circoncis, c'est-à-dire cupides, hautains, hypocrites, menteurs, fourbes, rustres, méchants et autres choses semblables. Il s'agit alors de malfaiteurs, d'hommes mauvais et destructeurs qui n'entreront pas dans le siècle à venir ; parce que, tel qu'ils sont, ils ne sont plus aptes à être baptisés.

(7) J'ajoute à cela que ce n'est point lorsqu'on se blanchit en faisant des simulacres de sainteté que l'on attire les faveurs du Père, mais seulement en pratiquant Sa loi et non celles des hommes, en s'en remettant à Lui et non aux grands ; sinon on prêche l'hypocrisie pour en faire l'air que l'on respire. Je dis que quiconque approuve les ordonnances de la loi et y déroge termine ses jours ; parce que mieux vaut pratiquer la loi des hommes et ignorer la loi de Dieu, que d'évoquer cette dernière et agir contrairement à Sa volonté.

(8) On connaît l'arbre à ses fruits, dit Jésus ; ce qui signifie qu'on connaît l'homme à ses oeuvres. Or, si les oeuvres des saints d'esprit ne peuvent être que bonnes, celles des incirconcis sont d'une très désagréable odeur à l'Éternel. Il n'est donc point difficile de discerner qui est circoncis de coeur et élu pour le royaume et qui ne l'est pas, d'autant que l'incirconcis est celui qui donne des ordres, domine et interdit. Insensible, il prend plaisir à humilier, à tromper, à menacer et à opprimer son prochain pour le soumettre à sa volonté. De la sorte il est reconnaissable à l'oeil ; car, comme ceux qui règnent à la tête des nations, il est aussi celui qui accorde des sortes de libertés à ceux qui lui sont soumis.

(9) Alors je vous le dis, celui qui
se lève pour s'arroger des pouvoirs sur autrui ;
recherche la gloire et les honneurs ;
renie Dieu et s'en glorifie ;
trompe son prochain ;
déclare licites les pires immoralités ;
se façonne sa ligne de conduite avec le mensonge ;
se prosterne devant le veau d'or, son dieu ;
retient prisonniers les êtres humains, ainsi que tout ce qui respire ;
menace et opprime son prochain ;
cherche à être le premier à tout prix ;
vit aux dépens de ses semblables ;
s'empare des biens ou des pays d'autrui ;
dénigre et rabaisse la femme ;
ensevelit les pays sous du ciment, du bitume ou du fer ;
dénature, pollue, contamine et défigure les campagnes ;
adapte la nature à ses pensées, en détruisant l'ordre originel ;
celui-là donc, qui n'a point d'inquiétude de conscience, est le contraire même de ce
que prêche le Christ et que l'existence réclame. Il est l'antéchrist annoncé, le
destructeur que Dieu me demande de combattre jusqu'à ce qu'il disparaisse à jamais de ce monde.

(10) Ces fils de ténèbres, incirconcis de coeur, n'hésitent point à s'asseoir sur le trône du Créateur, car à leurs yeux ils prévalent sur toutes choses. Alors ils s'installent de gré ou de force, et s'imposent à tous par le mensonge, la fraude ou la violence. On les trouve aussi en grand nombre parmi les hommes élevés qui règnent dans vos pays et vos villes, parce que ce sont les fils de Caïn et les fidèles serviteurs de Satan. Ce monde est celui de leur règne qui s'achève en ma présence.

Le blé et l'ivraie

(11) La circoncision du coeur montre les saints d'esprit. C'est pourquoi, je vous dis ouvertement qu'on ne peut fondre les sept éléments de la sainteté sur le visage de ceux qui gouvernent le monde, vous trompent, vous tyrannisent et vous soumettent de force à la servitude et à la rançon, quand ils ne vous envoient aux abattoirs de leurs guerres qu'ils estiment nécessaires à leur domination. Ils ont établi leurs lois depuis le matin du monde, et dévastent la Terre sans scrupules. Ils ne font aucun cas des conditions de vie naturelles des créatures. Mais, même avec leurs scandales, ils étaient indispensables au monde ; parce qu'ils sont l'ivraie qui devait pousser, fleurir et prospérer, pour servir d'exemple et être extraite à jamais de la Terre. C'est ici la promesse de Dieu pour les jours de la moisson à la fin des temps dans lesquels vous êtes arrivés, et le sens de la parabole du blé et de l'ivraie qu'expliquait Jésus et que voici :

Jésus leur proposa une autre parabole, et il dit : Le royaume des cieux est semblable à un homme qui a semé une bonne semence dans son champ. Mais, pendant que les gens dormaient, son ennemi vint, sema de l'ivraie parmi le blé, et s'en alla. Lorsque l'herbe eut poussé et donné du fruit, l'ivraie parut aussi. Les serviteurs du maître de la maison vinrent lui dire : Seigneur, n'as-tu pas semé une bonne semence dans ton champ ? D'où vient donc qu'il y a de l'ivraie ? Il leur répondit : C'est un ennemi qui a fait cela. Et les serviteurs lui dirent : Veux-tu que nous allions l'arracher ? Non, dit-il, de peur qu'en arrachant l'ivraie, vous ne déraciniez en même temps le blé. Laissez croître ensemble l'un et l'autre jusqu'à la moisson et, à l'époque de la moisson, je dirai aux moissonneurs : Arrachez d'abord l'ivraie, et liez-la en gerbes pour la brûler, mais amassez le blé dans mon grenier.

Quelque temps après, ses disciples lui demandèrent avec insistance : Explique-nous la parabole de l'ivraie du champ. Il répondit : Celui qui sème la bonne semence, c'est le Fils de l'homme ; le champ, c'est le monde ; la bonne semence, ce sont les fils du royaume (les élus) ; l'ivraie, ce sont les fils du malin (les impies) ; l'ennemi qui l'a semé c'est le diable ; la moisson, c'est la fin du monde ; les moissonneurs, ce sont les anges (vous qui comprenez). Or, comme on arrache l'ivraie et qu'on la jette au feu, il en sera de même à la fin du monde. Le Fils de l'homme enverra ses anges, qui arracheront de son royaume tous les scandales et ceux qui commettent l'iniquité ; et ils les jetteront dans la fournaise ardente, où il y aura des pleurs et des grincements de dents. Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende !

(12) Tâchez donc d'entendre ! Tirez aussi de cette parole le fait que Jésus annonce la fin du monde, et que l'Eden (que d'autres appellent aujourd'hui le paradis) existe depuis toujours sur la Terre, mais qu'il a été détruit par les incirconcis qui se sont levés pour le piétiner. N'en soyez point désolés cependant, parce qu'il resurgira naturellement dès qu'ils ne seront plus. La séparation des hommes est donc nécessaire pour que les incirconcis disparaissent dans la fournaise ardente qu'ils ont eux-mêmes amenée. Après quoi les justes resplendiront et régneront sur la Terre entière qui leur fut promise depuis toujours.

(13) Avec cette nouvelle conscience sur la sainteté, donnée par la circoncision, vous pouvez déjà fixer votre raison sur ce qui est véritable et certain. Cela est peu certes, mais toutefois essentiel pour s'ouvrir sur la vérité et s'apercevoir que la moitié des hommes se repaît de l'autre moitié. Sachez donc maintenant faire la différence entre ce monde qui est le règne des ténèbres, et le nouveau monde qui arrive et qui est le contraire même de la façon dont vous vivez – Il m'est ordonné aujourd'hui d'agir avec force sur l'homme, pour faire disparaître à jamais tout ce qui porte atteinte à la Terre, aux êtres et aux générations à venir – Tout saint d'esprit est en parfait accord avec cet ordre de Dieu car, pour celui qui est rempli de sagesse et de bonté, les êtres vivants prévalent sur les oeuvres humaines et les méchantes façons de jouer des hommes. Or, quiconque accepte la disparition de tout ce qui nuit à la Terre et à ses habitants, accepte forcément la condamnation de plusieurs.

(14) Ne vous troublez pas cependant, parce que je ne vous demanderai point de lever la main contre qui que ce soit, ni de faire la guerre à quiconque. Je vous demanderai seulement de vous lever et de vous retirer quelques jours là où je vous le conseillerai. Sinon, vous péririez avec les incirconcis, par les fléaux qu'ils ont apportés et que vous ne concevez pas encore. Nous montrerons cela. Après quoi, vous saurez que la fin du monde annoncée par Jésus est inévitable, et qu'elle ouvrira les portes au règne de Dieu. Et, d'une extrémité à l'autre de la Terre, tous les peuples sont concernés.

La transgression de la loi

(15) Ne pouvant point créer, mais seulement composer à partir de ce qui existe, l'homme se trouve constamment devant le choix du bien et du mal pour la vie et sa continuité. Et la loi de Moïse devait lui servir à discerner l'un l'autre. Or, aujourd'hui, dans cette fin des siècles, plus personne ne fait cas de la loi. Aussi, il n'apparaît à personne que ceux qui la transgressent corrompent le monde et perdent leur âme, alors que ceux qui ne le font pas gardent leur âme vivante, comme elle est vivante pour tous ceux qui ont le coeur circoncis. Nous parlerons souvent de l'âme et de sa raison d'être, ainsi que de son jugement. Mais parce que chaque homme a le choix de ses actes, et ainsi de sa propre destinée, il ne doit point pour autant choisir la destinée d'autrui et encore moins celle du monde entier qui n'est point de son ressort.

(16) C'est pourquoi ceux qui vous gouvernent en osant prétendre construire l'avenir, comme s'ils étaient les maîtres du cours de la vie, feraient mieux de garder leurs dents serrées devant l'inévitable fin du monde qu'ils ont apportée. En voulant seulement adapter la nature à leurs pensées, ne se croient-ils pas supérieurs au Créateur de toutes choses ? N'agissent-ils pas comme si la Terre n'était formée que pour eux aujourd'hui ? Ils en disposent comme bon leur semble. Et à cause de leur ignorance, le monde progresse chaque jour vers sa fin. Mais aujourd'hui où il apprend la vérité, le monde s'y précipite vers cette fin, parce que chacun s'aperçoit qu'il est irrémédiablement condamné.

(17) Toutefois, ce n'est pas lorsqu'on lève les yeux sur le monde tel qu'il est, avec ses souillures, ses machines de guerre, ses iniquités, ses scandales et ses immenses destructions, que l'on prend conscience de sa fin, mais seulement lorsqu'on connaît les choses célestes. En effet, en ignorant le sidéral, vous ne pouviez saisir que le monde n'a qu'un seul chemin à suivre, qui est le chemin de vie offert par les astres desquels le monde dépend. C'est pourquoi, lorsque vos gouvernants, vos pasteurs et les scientifiques vous disent d'une seule voix : construisons notre avenir ensemble ! Tous les singes se tapent sur les cuisses en se moquant d'eux.

(18) S'il m'est facile de dire la vérité, il m'est plus difficile de bien vous disposer à l'entendre ; cela, à cause de vos éducations et de vos croyances ancestrales qui alimentent vos pensées, ainsi que du peu d'usage que vous faites de vos facultés. Mais, si vous êtes circoncis de coeur, je vous élèverai sur une hauteur que vous ne soupçonniez pas, sur la montagne de Dieu, depuis laquelle on découvre toutes choses, loin derrière dans les âges et loin devant pareillement. Là, votre destinée vous sera révélée, non pour quelques jours ou années, mais pour tous les siècles à venir. Et vous connaîtrez la valeur de vos oeuvres bien avant de les faire. Car, lorsqu'on est élevé dans la lumière, on précède et on maîtrise constamment les oeuvres que l'on fait. Ce qui est le contraire de ce monde dans lequel nul n'anticipe les conséquences des travaux effectués. Les hommes n'ont-ils point mécanisé le monde sans voir que cela allait amener sa destruction ? Quand on fait de puissantes machines que l'on lance dans le monde et que l'on suit pour voir où elles conduisent, est-on éclairé ? N'est-on pas plutôt comparable à des gens stupides qui ne savent où ils vont ? Doit-on alors diriger les peuples ?

(19) Cependant, cette attitude digne des ténèbres vous servira aujourd'hui de marchepied pour vous élever dans les hauts lieux. Cette élévation, qui se fait par l'esprit, permet de se rapprocher toujours plus près de Dieu, et de la vérité par conséquent. Il s'agit de l'ascension que le Fils a effectuée avant vous, pour vous élever ensuite. Mais si vous persistez à voir Jésus s'élever dans les airs comme un oiseau ou arriver dans le monde assis sur un âne, vous partirez avec les sectes qui ont empoisonné le monde.

(20) Aujourd'hui, si l'on se rit de Dieu et de son fils, c'est toujours à cause de ces sectes qui se sont emparées des Écritures pour en changer le sens et pour dire avant le temps fixé : nous, les juifs, nous sommes le peuple de Dieu : écoutez-nous ! Ou bien : nous les romains, nous sommes l'Église et les élus, car nous avons à notre tête le vicaire du Fils de Dieu ! Vous devez donc nous suivre ! Tels sont leurs propos, car la parabole des vignerons leur échappe. Mais c'est toute chose qui leur échappe, parce que ce sont des vaniteux qui voulurent régner sur le monde en ne connaissant rien de la vérité. Dieu ne leur ayant point permis de dominer, ils ont échoué. Ils sont alors devenus semblables à des mendiants qui tendent la main, en parlant de Dieu et de son Fils, pour qu'on leur fasse la charité. Dissociez-vous de ces gens-là, ils vous trompent depuis des siècles, car le Père ne les a nullement envoyés. C'est pourquoi, chaque religion veut que ses membres soient le peuple élu, sans savoir toutefois comment, pourquoi et quand on est élu. Cependant, Dieu n'a point créé toute la famille solaire, avec la Terre et ses peuples, pour qu'une poignée d'insensés se prennent pour des luminaires.

Le peuple de la promesse

(21) Vous devez savoir que le peuple de Dieu n'est pas une race, ni une nation, ni une secte, mais l'Église formée par les saints d'esprit de tous les peuples habitant sous le ciel. Il s'agit de ceux qui ont la chair circoncise (le coeur tout entier), et qui ne peut être circoncise par la main de l'homme. Abraham a institué la circoncision de la chair pour garder l'alliance de Dieu et pour que tout homme reste saint d'esprit par elle. Mais la circoncision faite par la main de l'homme, n'est pas la véritable circoncision, elle n'est qu'un simulacre ! Revoyez donc vos jugements sur le peuple de Dieu, car vous étiez en pleine confusion sur celui-ci.

(22) Je dis encore que Jacob est le symbole de celui qui lutte dans les ténèbres contre l'ignorance et qui devient Israël après avoir saisi la vérité. Jacob est homme, et Israël est le même devenu ange de Dieu, parce que cette fois il connaît toute la vérité. Cela étant l'image exacte de ce que fut ma lutte, je puis en parler et vous faire entendre que je suis aussi l'oint d'Israël. C'est pourquoi vous faisiez une confusion très grande sur le peuple d'Israël. En effet, celui-ci est composé des circoncis de coeur dispersés dans le monde et descendants de tous les peuples que Dieu a créés. Ce n'est pas un autre peuple, et aujourd'hui c'est le Fils de l'homme qui l'assemble. Par conséquent, le peuple d'Israël ne peut être formé par des membres de sectes religieuses. Non, seul le Véritable réunit les circoncis de coeur du monde entier autour de son nom, qui sont ensemble son peuple, le peuple d'Israël.

(23) En ayant dit : circoncisez vos coeurs, Moïse a ainsi montré la véritable circoncision avec laquelle on devient un enfant de Dieu légitime, un saint en mesure de recevoir et de porter la vérité au temps marqué. Étant alors éclairé, on sait qu'on est un enfant de lumière et un élu pour le royaume dans lequel on va sur ses pieds et vivant. Mais sans cette lumière donnée par le Fils, nul ne peut savoir s'il est élu et pourquoi il est élu.

(24) La loi de Moïse n'est pas écrite pour les circoncis de coeur qui la portent naturellement en eux. Elle est écrite seulement pour ceux qui ne sont pas circoncis et qui, en la pratiquant, auraient pu devenir saints d'esprit et être sauvés. Moïse vous ayant demandé de circoncire vos coeurs, et moi vous apprenant ce dont il s'agit, vous saisissez alors que ceux qui prétendent être le peuple élu, parce qu'ils sont circoncis par la main de l'homme, se trompent grandement sur leur nature.

La Terre promise

(25) Sachez également que l'Egypte est la figure spirituelle des nations, et que Dieu m'a appelé, comme Moïse, hors des nations. Sortir d'Egypte, ne signifie pas sortir de cette nation, cela signifie sortir de la servilité pour servir Dieu et non plus la créature. Moïse a pris l'Egypte servile en symbole des nations dans lesquelles les enfants de Dieu et ceux qui ne le sont pas sont mélangés et tyrannisés ensemble par les rois, par les chefs de gouvernement et leurs ministres, et tous ceux qui les servent. Cessez donc de voir le peuple de Dieu sortir de la nation égyptienne pour aller dans le désert de sable ; car sortir d'Egypte pour se diriger vers la Terre promise, c'est sortir de la servitude pour se diriger dans le royaume où tout homme sera libre comme l'oiseau. Il s'agit du passage de ce monde dans l'autre monde, et de la pâque forcément !

(26) Il vous faut aussi concevoir que Moïse n'a pas fendu la mer rouge avec sa verge dans le sens où vous l'entendez, d'autant que cette mer ne s'appelait pas ainsi autrefois. Non, cette mer est la mer humaine qui est rouge à cause du sang de l'homme. Entendez qu'il partage les sociétés humaines en deux camps distincts, selon qu'elles sont conçues sur des pensées que l'on appelle aujourd'hui de gauche ou de droite et qui sont l'objet des divisions politiques. Les deux vagues, ainsi dressées l'une contre l'autre, sont les puissances retenues jusqu'à ce que les circoncis de coeur (le peuple d'Israël) passent au milieu pour aller se réfugier dans les montagnes où ils échapperont à la fin du monde.

(27) Sans la connaissance c'est la traversée du désert ; et Moïse vous a fait traverser ce désert jusqu'au Fils de l'homme qui vous prend de sa main pour vous conduire de l'autre côté où vous régnerez. Comprenez que la Terre promise aux enfants d'Abraham, d'Isaac et de Jacob (au peuple d'Israël) n'est point un pays ni une contrée, mais la Terre entière qui est remise aux saints innocents du dernier jour, desquels naîtra une saine postérité.

(28) Étant symboliques, les Écritures ne peuvent nullement être saisies par celui qui ne peut les lire que dans le sens de la lettre. Abandonnez donc vos religions aveugles, et élevez-vous avec moi sur la montagne de Dieu. Vous connaissant, je dis encore que cette montagne (Sion) est une montagne spirituelle sur laquelle on s'élève progressivement en en faisant le tour jusqu'à atteindre son sommet depuis lequel rien n'est caché et où l'on voit Dieu face à soi. Et tous ceux qui sont véritablement circoncis de coeur effectueront cette ascension. Après quoi, le monde sera rempli de la connaissance de l'Éternel. Il pourra alors vivre et subsister en toute tranquillité.

LE LIVRE DE VIE
de l'Agneau
L’ARCHE DE LA NOUVELLE ALLIANCE DE DIEU
AVEC LES HOMMES
Editions PLUMOR
Accueil
Sommaire du Livre de Vie
Télécharger gratuitement le livre de vie au format PDF ou EPUB
Commander le livre (papier) chez l'éditeur : PLUMOR
Nous contacter
Diaporama des figures du livre
Vidéos réalisées par des lecteurs
Aide à la navigation dans les chapitres du livre
❮❮
❯❯
MENU ❯❯
❮❮
Nous contacter ...icone